Fourmillements, engourdissements, échauffements, sensations de brulures... De nombreux cyclistes présentent des douleurs aux pieds pendant la pratique du vélo. Un regard global sur l'équipement doit permettre de prioriser les modifications à réaliser :
• Position des cales
• Taille et volume de la chaussure
• Chaussettes
• Semelles orthopédiques
• Pour le confort : La semelle est réalisée sur mesure en s’adaptant à la morphologie du pied et de la voute plantaire ce qui permet de répartir les appuis de façon uniforme pour ainsi éviter les zones d’hyper appuis amenant des douleurs ou des sensations de brulures. La semelle est également une solution pour les douleurs et pathologies des membres inférieurs : Pieds | Chevilles | Genoux
• Pour la performance : La semelle permet d’optimiser la position du pied dans la chaussure de vélo lors de la phase de poussée ce qui permet d'optimiser la transmission des forces et d’éviter tout mouvements entrainant une perte de puissance. La semelle permet ainsi d’avoir le pied tenu sans être obligé de serrer sa chaussure au maximum entraînant des fourmillements, brulures ou autres inconforts dans la chaussure.
• Les matériaux de la semelle sont choisis de façon personnalisé afin d’optimiser la typologie de pédalage qui est propre à chacun. Par exemple la semelle peut permettre d’augmenter la rigidité de la chaussure en intégrant des matériaux fin et rigide.
Chaque cycliste a des pieds uniques et asymétriques Quand on parle de volume chaussant il faut prendre en compte plusieurs éléments :
| La largeur métatarse de chacun des pieds afin d’assurer le maintient du pied et d’éviter les conflits qu’on retrouve régulièrement au niveau de la première tête métatarse (l’hallux valgus est un problème commun pour de nombreux cyclistes qui ont du mal à trouver une chaussure adaptée) ou de la 5ieme tête métatarse. Penser à prendre à compte que le pied gonfle pendant la pratique.
| La largeur du talon afin de garantir un bon maintient du pied notamment pour les cyclistes qui ont un pied fin. Afin de garantir un bon maintien du talon, il faut également être attentif à la rigidité du contrefort, partie postérieur de la chaussure qui assure le transfert des forces au niveau du talon au moment de la phase de tirage.
| La hauteur du cou de pied pour permettre de maintenir le pied lors de la phase de traction mais aussi d’offrir assez de confort pour les cyclistes qui ont un cou de pied fort avec du mal à enfiler les chaussures et des douleurs associées à la circulation sanguine et/ou compression des nerfs.
Ces trois critères doivent être effectifs sans être obligé de serrer ses chaussures de vélo au maximum ce qui est souvent la cause de compression des veines, artères et nerfs du cou de pied.
| Quand on parle de rigidité il faut dissocier la rigidité de la semelle avec la rigidité de la tige. La semelle permet d’optimiser l’appui sur la pédale notamment au niveau de la phase de poussée tandis que la tige est garante du confort dans la chaussure et du transfert d’appuis lors de la phase de tirage.
